Le lance-amarre et le va-et-vient
Il est parfois nécessaire d'établir un lien entre un navire en difficulté et les sauveteurs, en mer ou à terre.
Le lien, une ligne, permet alors l’installation d'un va-et-vient entre le navire et les sauveteurs.
En mer. pour un bateau en difficulté et qui ne peut pas être approché, les sauveteurs envoient la ligne, en laissant dériver une bouée ou à l'aide d'un lance- amarre. Le bâton plombé, premier lance-amarre, sera remplacé, à partir oe 1930. par le pistolet lance-amarre. Le va-et-vient rudimentaire installé, les hommes secourus sont ramenés dans l'eau, si possible soutenus par leur ceinture de sauvetage.
À terre, le lance-amarre, fusil ou canon, permet l’envoi d’une ligne, au navire en difficulté près du rivage ou échoué
Après l'établissement d'un solide va-et-vient, une bouée-culotte sert de nacelle pour ramener les hommes à terre.
Sur le littoral, fusils et canons porte-amarre sont confiés aux agents de l'État, gardiens de phare et douaniers.
Dans les postes des Douanes sont constitués des postes de secours dotés des matériels nécessaires : lance-amarre, va-et-vient, fourgon ou charrette...
Le chef de poste assure la formation des agents et la direction des interventions, la Société de sauvetage fournit certains matériels, l'État approvisionne en lanceurs et munitions.
Dès 1899. existent 500 postes dont 77 dotés d'un canon sur affût.
À Penmarc'h : le poste des Douanes de Kérity est déjà équipé en 1869, une première intervention est rapportée en 1876 ; les gardiens du phare sont munis, avant 1882, d'un fusil lance-amarre, d'engins de sauvetage de la S.C.S. dont un va-et-vient rudimentaire appelé hale-à-bord.
Depuis la seconde moitié du 20e siècle, l'hélitreuillage est le nouveau mode d’intervention.